Lorsqu'un médecin du travail formule des préconisations à l'égard d'un salarié, il est essentiel que l'employeur prenne les mesures appropriées à l'état de ce salarié en suivant les préconisations formulées. Dans le cas contraire, le fait de refuser de prendre en compte ces préconisations même de façon implicite peut être considéré comme un élément de fait constitutif d'une discrimination. C'est ce qu'indique la Cour de cassation dans un arrêt du 2 avril 2025, n° 24-11.728